Qu’est-ce qu’un space-planner ? Racontez-nous…
Le space- planner optimise l’espace et le confort du lieu de travail. Il analyse les besoins de l’entreprise et doit pour cela comprendre comment elle fonctionne, saisir l’interaction entre les services et les salariés. On peut difficilement être un bon space- planner sans être architecte d’intérieur car il faut savoir maîtriser des savoir- faire liés aux matériaux, à la lumière ou à l’acoustique.
C’est donc la rationalisation des m² ?
Oui, c’est vrai, le space -planner optimise l’espace mais au -delà, il conforte aussi le bien- être ! On a tous en tête les 5 m² par personne dans des plateaux bureaux épouvantables. Aujourd’hui, on repense l’espace de travail en créant des ruptures, en confinant sans cloisonner, en ouvrant des espaces où se mélangent convivialité et travail, des « meetings-corners », des espaces silence, des espaces détente…
“Aujourd’hui, on repense l’espace de travail en créant des ruptures, en ouvrant des espaces.”
Comment procédez-vous concrétement ?
Notre méthode repose sur l’écoute du client et la compréhension du fonctionnement de son entreprise. Avec un organigramme et la liste des effectifs par services, je réalise un audit interne pour établir un diagramme de relations fonctionnelles et un plan de zoning pour comprendre la répartition et l’organisation des espaces. Après cette phase d’analyse, un cahier des charges est établi. La réussite d’une réimplantation ou d’un réaménagement ne peut se concevoir sans l’implication des salariés et la transparence. Ensuite, on passe à l’analyse des besoins individuels (besoin en salle de réunion, en archivage, photocopieur, etc.) et enfin vient la phase d’implantation des espaces de travail où architecture intérieure et space -planning se rejoignent.
Comment se traduit l’ergonomie dans le monde du travail ?
C’est une vaste question ! Il y a des notions d’ergonomie de base : le dimensionnement du poste de travail en rapport avec l’activité, la distance entre l’œil et l’écran, le positionnement du siège, le besoin en rangements de proximité, l’éclairage, l’acoustique etc… Je mets l’ergonomie et le bien -être en avant dans tout projet d’aménagement d’espace. Respecter l’ergonomie, c’est savoir établir une relation entre la forme et la fonction, au niveau du poste comme de l’espace de travail.
“Le design doit être fonctionnel, beau et pas cher”
Que vous demande-t-on habituellement ?
La prise en compte de l’acoustique est une demande de plus en plus forte. Par exemple dans le cas d’une entreprise où les services commerciaux jouxtent les services comptables. Il faut d’abord vérifier qu’il y a un réel intérêt à ce que ces deux services soient voisins, trouver des solutions de compartimentage par cloisons légères, augmenter l’absorption acoustique ou encore proposer des règles de vie en espaces ouverts.
Ineat à Lomme
Design et accessibilité, est-ce compatible ?
On revient aujourd’hui à des solutions design simples. Je me souviens en 2001 de la présentation en grande pompe d’un nouveau produit chez un grand fabricant de mobilier américain. Quelque chose était emballé au plafond. Lorsqu’ils l’ont dévoilé, on a découvert un bureau à quatre pieds, tout simple. Aujourd’hui 80% des bureaux sont comme ça… on a quitté le monde ultra sophistiqué des années 90 pour revenir à des choses élémentaires qui fonctionnent très bien. Le design doit être fonctionnel, beau et pas cher.
Des exemples de chantiers où vous avez mis en oeuvre ces solutions ?
On peut citer Ineat, sur le secteur d’Euratechnologies à Lomme. Aménagement et transfert, choix du mobilier et des matériaux, conception de la banque d’accueil et mobilier sur mesure, cloisonnement, salle de réunion, espace détente, kitchenette… Avec un élément à prendre en considération pour ce chantier, la génération Y qui déstructure la notion du poste de travail fixe et nominatif. C’était un chantier passionnant où l’on a conjugué les notions d’open -space, de travail collaboratif, de bureaux dynamiques, d’espaces de travail ludiques suscitant spontanéité ou créativité…
Qu’est-ce qu’un space-planner ? Racontez-nous…
Le space- planner optimise l’espace et le confort du lieu de travail. Il analyse les besoins de l’entreprise et doit pour cela comprendre comment elle fonctionne, saisir l’interaction entre les services et les salariés. On peut difficilement être un bon space- planner sans être architecte d’intérieur car il faut savoir maîtriser des savoir- faire liés aux matériaux, à la lumière ou à l’acoustique.
C’est donc la rationalisation des m² ?
Oui, c’est vrai, le space -planner optimise l’espace mais au -delà, il conforte aussi le bien- être ! On a tous en tête les 5 m² par personne dans des plateaux bureaux épouvantables. Aujourd’hui, on repense l’espace de travail en créant des ruptures, en confinant sans cloisonner, en ouvrant des espaces où se mélangent convivialité et travail, des « meetings-corners », des espaces silence, des espaces détente…
“Aujourd’hui, on repense l’espace de travail en créant des ruptures, en ouvrant des espaces.”
Comment procédez-vous concrétement ?
Notre méthode repose sur l’écoute du client et la compréhension du fonctionnement de son entreprise. Avec un organigramme et la liste des effectifs par services, je réalise un audit interne pour établir un diagramme de relations fonctionnelles et un plan de zoning pour comprendre la répartition et l’organisation des espaces. Après cette phase d’analyse, un cahier des charges est établi. La réussite d’une réimplantation ou d’un réaménagement ne peut se concevoir sans l’implication des salariés et la transparence. Ensuite, on passe à l’analyse des besoins individuels (besoin en salle de réunion, en archivage, photocopieur, etc.) et enfin vient la phase d’implantation des espaces de travail où architecture intérieure et space -planning se rejoignent.
Comment se traduit l’ergonomie dans le monde du travail ?
C’est une vaste question ! Il y a des notions d’ergonomie de base : le dimensionnement du poste de travail en rapport avec l’activité, la distance entre l’œil et l’écran, le positionnement du siège, le besoin en rangements de proximité, l’éclairage, l’acoustique etc… Je mets l’ergonomie et le bien -être en avant dans tout projet d’aménagement d’espace. Respecter l’ergonomie, c’est savoir établir une relation entre la forme et la fonction, au niveau du poste comme de l’espace de travail.
“Le design doit être fonctionnel, beau et pas cher”
Que vous demande-t-on habituellement ?
La prise en compte de l’acoustique est une demande de plus en plus forte. Par exemple dans le cas d’une entreprise où les services commerciaux jouxtent les services comptables. Il faut d’abord vérifier qu’il y a un réel intérêt à ce que ces deux services soient voisins, trouver des solutions de compartimentage par cloisons légères, augmenter l’absorption acoustique ou encore proposer des règles de vie en espaces ouverts.
Ineat à Lomme
Design et accessibilité, est-ce compatible ?
On revient aujourd’hui à des solutions design simples. Je me souviens en 2001 de la présentation en grande pompe d’un nouveau produit chez un grand fabricant de mobilier américain. Quelque chose était emballé au plafond. Lorsqu’ils l’ont dévoilé, on a découvert un bureau à quatre pieds, tout simple. Aujourd’hui 80% des bureaux sont comme ça… on a quitté le monde ultra sophistiqué des années 90 pour revenir à des choses élémentaires qui fonctionnent très bien. Le design doit être fonctionnel, beau et pas cher.
Des exemples de chantiers où vous avez mis en oeuvre ces solutions ?
On peut citer Ineat, sur le secteur d’Euratechnologies à Lomme. Aménagement et transfert, choix du mobilier et des matériaux, conception de la banque d’accueil et mobilier sur mesure, cloisonnement, salle de réunion, espace détente, kitchenette… Avec un élément à prendre en considération pour ce chantier, la génération Y qui déstructure la notion du poste de travail fixe et nominatif. C’était un chantier passionnant où l’on a conjugué les notions d’open -space, de travail collaboratif, de bureaux dynamiques, d’espaces de travail ludiques suscitant spontanéité ou créativité…